On connaît enfin la ville qui a le plus de succès auprès des touristes du monde entier en 2024. Rendez-vous sur la côte d’Azur pour découvrir ce lieu prisé de tous !
À la recherche d’une destination pour une évasion totale le temps d’une brève escapade ? L’agence de voyage « Titan travel » a élaboré un classement des destinations les plus populaires dans le monde en 2024. L’organisme s’est basé sur plusieurs facteurs : le nombre de publications sur les réseaux sociaux TikTok et Instagram dédiées à la ville, sans omettre les recherches Google liées à cette dernière.
Parmi les destinations les plus en vogue à l’international, on retrouve deux capitales avec Paris et Londres. Mais contre toute attente, c’est une ville du sud de la France qui occupe la première place. Il s’agit de Nice, nichée au cœur de la côte d’Azur, qui déplace des foules du monde entier.
Un patrimoine d’exception
Si la cité azuréenne séduit autant les touristes pour des courts séjours, c’est déjà par son riche patrimoine concentré en une seule ville. Les visiteurs ont l’embarras du choix en alliant à leurs congés culture et panorama d’exception. Entre flâner sur la Promenade des Anglais, s’arrêter au musée Matisse ou profiter de la mer Méditerranée avec un paysage à couper le souffle… Des activités éclectiques qui réjouissent un public de tous les âges.
Une escapade à Nice permet aussi de découvrir une gastronomie typique qui vaut le détour. Les vacanciers peuvent savourer plusieurs spécialités qui ont fait la renommée de la ville à l’internationale avec la pissaladière, la daube ou l’illustre salade niçoise.
Sa proximité avec la principauté monégasque et l’Italie font de Nice une ville de prédilection pour découvrir d’autres destinations à côté de son lieu de vacances.
13 maisons de légende à visiter de la Côte d’Azur à la…
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La villa E-1027, l’esprit moderne
Située à Roquebrune-Cap-Martin, près de Menton, l’icône de l’architecture moderne avec son étrange nom de code est la première création d’Eileen Gray, imaginée dans les années 20 avec son compagnon Jean Badovici. Montée sur pilotis avec de larges ouvertures donnant sur l’horizon azur, elle invite à la rêverie. Aux murs, huit fresques colorées sont signées Le Corbusier, ami et voisin du couple. D’ailleurs, son célèbre Cabanon, tout près, se visite également.
>> Le site de La villa E-1027 est fermé jusqu’au 3 avril – visite sur réservation par mail ([email protected]) – sentier Massolin, Roquebrune-Cap-Martin
Le scénario démarre de façon classique : un couple bourgeois invite un ami dans sa sublime maison de vacances, en surplomb de la Méditerranée, à Saint-Jean-Cap-Ferrat. La suite est plus originale. Ce dernier n’est autre que Jean Cocteau et, pour contrer son ennui, il demande à peindre les murs. Les propriétaires acceptent. Pendant des années, il viendra séjourner à la villa et imaginer des fresques murales s’inspirant de la mythologie. Puis, d’imposantes mosaïques, comme celles de l’entrée ou de la salle à manger, marqueront son empreinte dans chaque recoin de la demeure. Certains meubles et portes ont aussi été « tatoués » par Jean Cocteau, comme il aimait le dire.
>> La villa Santo Sospir – 14, avenue Jean-Cocteau, Saint-Jean-Cap-Ferrat – sur RDV au 04 93 76 00 16
3. La villa Ephrussi, glamour à l’italienne
>> La villa Ephruss – 1, avenue Ephrussi-de-Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat – 04 93 01 33 09
4. La chapelle Matisse, chef-d’oeuvre radieux
Dans les hauteurs de Nice, son toit de tuiles bleues étincelle comme un écho poétique au ciel. Henri Matisse considérait cette minuscule chapelle comme son chef-d’oeuvre. Il l’a conçue pour remercier Monique Bourgeois, son infirmière et modèle, entrée dans les ordres en 1946, chez les sœurs dominicaines de Vence. Ces dernières n’ont pas de chapelle, Henri Matisse décide de la créer. Il lui faudra quatre ans de travail acharné. Des plans de l’édifice en passant par les vitraux, et toute la décoration intérieure comme ces magnifiques dessins sur panneaux en céramique blanche où le trait de Matisse éblouit. Un lieu mémorable.
>> La chapelle Matisse – ouverte du mardi au samedi, de 10 h à 17 h – 468, avenue Henri-Matisse, Vence – 04 93 58 03 26
5. La villa Eilenroc, la fantaisiste
Moins connue que ses illustres voisines (Ephrussi et Kerylos), la villa Belle Epoque du Cap d’Antibes fut construite entre 1860 et 1867 par Charles Garnier pour l’ancien gouverneur des Indes néerlandaises. Guy de Maupassant la décrivait comme « une ravissante et fantaisiste habitation ». A l’intérieur, elle est d’un grand confort et d’une modernité incroyable. La salle de bains, par exemple, est dotée d’une douche multi-jet d’époque. En 2014, elle servit de décor pour le film de Woody Allen, “Magic in the Moonlight”. Le magnifique parc qui entoure la demeure au style néo-classique donne le sentiment de se jeter à la mer. Par de discrets escaliers creusés dans la roche, on pouvait accéder à une crique privée. D’ailleurs, les points de vue qu’offre la villa sur la Méditerranée sont uniques.
>> La villa Eilenroc – ouverte les mercredis de 14 h à 17 h et les 1er et 3e samedis du mois de 14 h à 17 h – avenue Mrs Beaumont, Cap-d’Antibes – 04 93 67 74 33
6. La villa Noailles, l’avant-gardiste
Construite en 1925 par l’architecte Robert Mallet-Stevens selon les envies visionnaires du richissime couple Charles et Marie-Laure de Noailles, la villa surprend toujours par sa modernité faite de cubes et ses jeux de lumière. Elle est devenue un incontournable centre d’art depuis 2003, abritant le célèbre festival de mode d’Hyères. La fine fleur du design s’y donne également rendez-vous chaque été avec la Design Parade (du 29 juin au 1er juillet 2018) qui s’étoffe avec une nouvelle proposition à Toulon, consacrée à l’architecture d’intérieur.
>> La villa Noailles – Montée de Noailles, Hyères – 04 98 08 01 98
7. L’église Louise Bourgeois, art mystique
Nichée au creux d’un domaine privé du Lubéron, cette ancienne église désaffectée datant du XVIIIe siècle vit une résurrection majeure depuis une quinzaine d’années grâce à son actuel propriétaire (le banquier et amateur d’art Jean-Claude Meyer) qui décida d’en faire un atypique espace artistique mis en scène et conçu par Louise Bourgeois. Résultat, un dépouillement minimaliste, renvoyant à l’étonnante spiritualité des oeuvres de l’artiste qui imagina la croix, le confessionnal, les fonts baptismaux, la Vierge à l’enfant…
>> L’église Louise Bourgeois – ouverte du 1er au 31 juillet, de 10 h à 13 h, puis de 15 h à 18 h ainsi que du 1er au 10 septembre aux mêmes horaires – rue Aristide-Briand, à Bonnieux – 04 90 75 80 54
8. Le château de La Colle Noire, au cœur des essences
Cette magnifique bâtisse provençale nichée dans les hauteurs de Grasse fut le précieux refuge du couturier Christian Dior. C’est ici, dans les essences de roses et le merveilleux jardin odorant qu’il s’était créé qu’il composa ses plus beaux parfums. Récemment rénové avec le plus grand soin par la maison Dior tel que le maître du style l’avait imaginé dans les années 50, le château de La Colle Noire entrouvre aujourd’hui ses portes à quelques happy few. Pour l’heure, il sert de théâtre étincelant à de féeriques dîners privés donnés pour les lancements des parfums de la célèbre marque.
>> Le château de La Colle Noire – village de Montauroux
9. Le château La Coste, accords art et vin
Il faut pousser la porte de ce domaine viticole unique en son genre, au cœur de la Provence, où l’art est omniprésent. Réputé pour sa collection d’art contemporain en plein air, il abrite aussi d’étonnantes curiosités architecturales signées des plus grands. Le chai de vinification en acier réalisé par Jean Nouvel s’admire comme un ovni posé dans les vignes, le centre d’art imaginé par l’architecte japonais Tadao Ando reflète la nature dans ses longues baies vitrées, le kiosque musical de Frank Gehry aux allures de grande arche abrite les séries de concerts, l’été.
>> Le château La Coste – 2750, route de la Cride, Le Puy-Sainte-Réparade
10. La villa Domergue, écran noir
Pendant le Festival de Cannes, la villa Domergue est la star incontournable. Le témoin privilégié des plus grands secrets du 7e Art, puisqu’elle accueille chaque année les membres du jury pour leurs délibérations. On peut dire que cette maison est née par et pour l’art. Son concepteur, le peintre Jean-Gabriel Domergue (1889-1962), la dessine en s’inspirant des palais vénitiens puis la fait réaliser par les architectes Emile Molinié et Charles Nicod en 1934. Il en résulte une villa Art Déco au style provençal. Dès le hall d’entrée, nous entrons dans la pièce maîtresse, l’atelier du peintre, avec de grandes ouvertures donnant sur le jardin. Les lustres, dessinés par sa femme sculptrice, Odette Domergue, furent réalisés à Murano. C’est elle qui imagina également le jardin méditerranéen aménagé en restanques. Théâtre de fêtes somptueuses, la villa a été léguée à la ville de Cannes en 1973 et accueille aujourd’hui un festival de musique, “Jazz à Domergue”, et s’ouvre, l’été, au public.
>> La villa Domergue – 15, avenue Fiesole, Cannes – 04 97 06 44 90
11. La villa Leïhorra, les Années folles
Face à la baie de Saint-Jean-de-Luz, à Ciboure, se dresse un bijou Art Déco, imaginé par l’architecte basque Joseph Hiriart dans les années 20. Ce dernier eut une seule contrainte exigée par sa commanditaire Caroline Signoret, la création d’un patio à la mode mexicaine qui rappellerait à la propriétaire sa jeunesse à Mexico. Dès lors, il imagine deux entrées magistrales, signe une géométrie impeccable et saisissante des façades et s’entoure des meilleurs artisans de l’époque, comme le maître verrier Jacques Gruber pour les vitraux ou le verrier Daum pour les mosaïques bleues de la salle de bains. En 2008, la ville fut restaurée avec l’aide des Monuments Historiques ; aujourd’hui, elle s’ouvre à la visite sur rendez-vous uniquement.
>> La villa Leïhorral – 1, impasse Muskoa, Ciboure – 06 87 68 32 10
12. Le château d’Abbadia, délire gothique
C’est le fantasme vibrant d’un homme, Antoine d’Abbadie (1810-1897), scientifique et explorateur éclairé, fervent défenseur de la culture basque, qui fit construire, entre 1864 et 1869, un château néogothique sur les falaises abruptes d’Hendaye par le maître du genre, Eugène Viollet-le-Duc. Quinze années seront nécessaires pour en achever la décoration. Le résultat est aussi soigné, savant que fascinant. Hormis la bibliothèque et la salle de l’observatoire d’astronomie, chaque pièce révèle la passion des deux hommes pour l’orientalisme et l’Art Nouveau, à l’image du fumoir mauresque.
>> Le château d’Abbadia – ouvert du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h jusqu’en mars, et tous les jours à partir d’avril, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Route de la Corniche, Hendaye – 05 59 20 04 51
13. Le domaine de Chavat, splendide et bucolique
Construit en 1917 par François Thevenot, riche industriel bordelais, le domaine de Chavat à Podensac comprend un immense château coiffé de tourelles et entouré d’un majestueux parc. Le grand salon constitue la pièce maîtresse, un condensé de raffinement avec un parquet façon damier, des boiseries sculptées aux murs et une remarquable coupole en vitrail au plafond. La peintre Hélène Dufau réalisa pour les salons du château plusieurs panneaux décoratifs. Le domaine fête cette année son centenaire. En cours de restauration, il reste totalement ouvert au public.
>> Le domaine de Chavat – ouvert tous les jours de 8 h à 19 h – rue Pierre-Vincent, Podensac