Lettre spéciale bon plans avec un événement qui mérite le détour, une suggestion de visite, une bonne adresse mais aussi des sorties à ne pas manquer. l’Essentiel Nice reprendra ses diffusions quotidiennes après les vacances

1 – Le plein de vitamines à la Fête du citron 🍋

Ceux qui auront eu la joie de profiter du Carnaval de Nice n’auront probablement rien contre une rasade de citron de Menton. Haute en couleurs, l’atypique fête au parfum d’agrumes et de fleurs a démarré samedi et dure jusqu’au 2 mars.

De quoi parle-t-on?

• •Il est question de la 91^e édition de la grande Fête du citron de Menton. Un événement phare, sur le thème « Voyage(s) dans les étoiles », qui donne du peps à toutes les artères de la ville frontalière pendant 2 semaines.
• •Près de 250 000 visiteurs sont attendus. « 25 % d’étrangers, 75 % de Français », selon Marine Krenc, directrice du pôle événementiel de l’office de tourisme de Menton. « On affiche un taux de réservation record. Pour les corsos, les tribunes seront pleines ! »
• •Née en 1934, l’étonnante tradition prend racine dans un tout petit événement initié en 1929 par un hôtelier. Il a organisé une exposition de fleurs et d’agrumes dans les jardins de l’hôtel Riviera. Le succès est allé crescendo… jusqu’à devenir la fête que l’on connaît.

Au programme

• •Cette édition est la promesse d’une virée dans les étoiles, en référence à Thomas Pesquet. « Attention, il est écrit voyage(s) : il sera question de voyages dans les étoiles mais pas uniquement celles du ciel », dévoile Marine Krenc. On pense gastronomie, danse, cirque… Découvrez le programme ici.

•En plus des traditionnels corsos, de l’exposition d’agrumes du jardin Biovès et autres animations proposées par l’OT, le samedi 22 février à 14h, une course solidaire et déguisée au profit des pompiers de Valencia (jumelée à Menton et d’où proviennent les agrumes) s’élancera.

• •Autres surprises : le Palais de l’Europe accueille un Salon de l’orchidée et du jardin d’hiver, en lieu et place de l’ancien festival de l’orchidée. Et l’esplanade Francis-Palméro accueille des artisans et des animations tous les après-midi.

2 – À la découverte du fort du Mont-Alban 🏰

L’édifice est à quelques encablures du centre-ville, à l’est. Si le site est particulièrement convoité au printemps par les amateurs de pique-niques et autres pauses dominicales, il reste majestueux à découvrir toute l’année.

Un peu d’histoire

• •Le Mont-Alban est surtout réputé pour le fort militaire qui y trône depuis le XVI^e siècle et la Renaissance. Construit entre 1557 et 1560, sous l’impulsion du duc Emmanuel-Philibert de Savoie, il servait à protéger la ville de Nice et la rade de Villefranche des invasions.
• •La bâtisse a aussi servi de prison à la fin du XVIII^e siècle avant le rattachement de Nice à la France en 1860. En 1944, au moment de la Libération, le bastion a été victime de bombardements qui l’ont passablement endommagé.
• •Perché à 220 m d’altitude et forcément positionné de façon stratégique, le fort offre une vue panoramique sur la baie des Anges et l’Italie, en passant par la rade de Villefranche. Les Niçois aiment s’y retrouver via des sentiers à la végétation luxuriante.

Qu’est-ce qu’on y fait?

• •On peut accéder au fort du Mont-Alban par des sentiers qui démarrent au niveau du parc du Mont-Boron ou de Villefranche. Sur site, on peut profiter d’une boucle de 3,7 km que l’on parcourt en 1h15 environ. On peut même faire la balade avec son chien (tenu en laisse).
• •Il est possible de visiter le fort (même si les accès, à l’intérieur, sont restreints) en juillet, août et septembre, moyennant 5 € par personne. Cependant,  il est essentiel de réserver en amont auprès du Centre du patrimoine de Nice.
• •Des excursions proposent aussi des haltes toute l’année sur le site (réserver).

•Le mont Alban, c’est aussi le lieu des pique-niques, des chasses au trésor, des parties de pétanque. C’est un lieu parfait pour faire des photos. On y assiste à de très beaux couchers de soleil : croyez-en l’expérience de Lauriane Sandrini, raide-dingue de virées azuréennes qui vous partage sur son profil instagram ses plus belles balades !

3 – Ô Cap, le soleil du port 🇨🇻

Ce restaurant est à découvrir pour son emplacement et sa cuisine dépaysante qui nous transporte jusqu’au Cap-Vert. Un voyage qui se fait dans la bonne humeur et avec le sourire grâce à un service chaleureux.

Bien placé

• •Ouvert depuis avril 2024, Ô Cap est un véritable coup de cœur pour son emplacement situé sur le port de Nice.
• •En hiver, profiter du soleil est un impératif et le positionnement de sa terrasse d’une trentaine de couverts à la pointe du port, côté Quai des Docks, permet de profiter dès le déjeuner et jusqu’à la fin de la journée de ses rayons.

À l’origine

• Aux manettes pour ce petit trésor où tout est fait maison : Edna de Oliveira Silva, assistée de John et Christina.
• « Je suis née au Cap-Vert il y a 54 ans, mais je suis arrivée en France à 10 ans. Ce restaurant, c’est mon rêve depuis toujours », assure-t-elle.
• L’établissement est ouvert en continu, tous les jours sauf le mercredi. Décoré avec cœur par Edna, il met en avant le Cap-Vert et Nice avec une fresque qui relie les 2 mondes, signée de l’artiste HKA Art.
• Régulièrement des groupes Cap-Verdiens, reconnus à l’international, font l’amitié de venir jouer comme Carlos G Lopes ou encore Mika Mendes.
• • « On est une grande famille et c’est un réel plaisir de faire découvrir notre esprit à tout le monde. Ici, on travaille avec beaucoup de coeur et toujours avec le sourire. On veut que les gens se sentent aussi bien que nous le sommes à les servir ».

  Au menu

  • Le Cachupa est le plat phare de la maison. Ce ragoût de maïs et haricot blancs subtilement parfumé peut être au boeuf, au poisson, à la crevette ou à la saucisse piquante.
  • « Je le fais mijoter chaque jour 8 h. Tout est frais. Je reçois le poisson le matin, les accras sont faits minute. J’ai remplacé juste l’huile par l’huile d’olive. »

  •Tous les dimanches, un brunch à 35 € vous permet de découvrir les plats traditionnels, mais aussi les délices sucrés d’Edna.

4 – Escalader en famille 🧗

Avec le padel, c’est sûrement la discipline tendance de ces dernières années. Et pourtant, elle ne date pas d’hier ! Ce qui change vraiment, ce sont les structures qui accueillent les amateurs de grimpe. Elles sont bien équipées, modernes et ajustées à tous les niveaux…

Pourquoi essayer ?

• Carmen et Antoine pratiquent depuis le lycée, ils ont prolongé le plaisir à Art Bloc à Nice Ouest puis en s’abonnant à Arkose, quand la chaîne a ouvert un site de 1 750 m² côté stade Allianz. « C’est immense. On peut s’équiper dans la boutique, y manger et grimper. »
• La salle mise sur la convivialité. Ici, on se tutoie, quel que soit son âge. « Et puis tout le monde a le sourire, s’entraide, se donne des conseils. L’ambiance escalade est toujours géniale. J’y amène volontiers parents, cousins, amis… », livre Carmen, enthousiaste.
• Avec des parcours adaptés aux enfants, aux adultes débutants comme aux confirmés, tout le monde y trouve son compte. « Si vous n’avez aucune notion, pas de souci, il y aura toujours quelqu’un qui prendra le temps de vous donner deux ou trois astuces », assure Antoine.
• Bon à savoir: Arkose est ouvert tous les jours de 9h30 jusqu’à minuit. Il est possible de venir essayer à un tarif préférentiel de 8 €, un bon moyen pour choisir ensuite la formule qui vous correspond. Du côté d’Art Bloc, l’escalade est également possible 7j/7 (9h-23h en semaine ; 10h-19h le week-end).

Quelques chiffres

• On peut grimper en montagne, mais on peut aussi s’exercer en salle. En France, on compte environ 300 sites privé, capables d’accueillir des sportifs dans de belles conditions. Le marché est en pleine expansion avec une croissance annuelle de 10 % depuis 5 ans.
• En 2024, environ 4 % des Français de plus de 18 ans ont pratiqué l’escalade au moins une fois ! Ce qui représente près de 2 M de personnes et c’est un chiffre qui a doublé en une décennie.
• Selon une étude de 2021, la moitié des grimpeurs a entre 25 et 40 ans. L’âge moyen serait de 31 ans. Les hommes représentent plus de 75 % des usagers mais la pratique en salle favoriserait la féminisation.

5 – Des sorties à ne pas manquer 💡

D’autres événements sont à découvrir cette semaine encore marquée par le Carnaval de Nice. Mais pas que…

Grande bataille navale

• •La rade de Villefranche, l’une des plus belles au monde, se pare de fleurs pour la traditionnelle bataille navale.
• •Aujourd’hui de 10h à 17h, une vingtaine de pointus vont défiler décorés de fleurs de saison. Beaucoup de mimosa au programme, mais aussi des œillets.
• •Dès 13h30, un corso carnavalesque défilera sur les quais et dans les rues de la vieille ville, en préambule du Combat Naval Fleuri au port à 14h, qui se déroule depuis 1902 dans la plus pure tradition des Villefranchois.

Une braderie colorée

• Les commerçants niçois participent au Nice Carnaval Days qui promet des étiquettes de toutes les couleurs annonçant de belles remises.
• L’opération se déroule de vendredi à dimanche. Vous pouvez retrouver la carte intéractive des boutiques participantes ici. Du prêt à porter mais aussi des enseignes de restauration ou autres magasins de décoration.
• L’objectif est aussi de promouvoir l’ambiance carnavalesque. La Ville offre ainsi l’occupation du domaine public pour sortir les promontoires sous conditions.

Des virées culturelles

• Découvrez les photos lumineuses de Valentin Donato à l’occasion de sa 1^re exposition dédiée au Carnaval de Nice. Ses œuvres se dévoilent jusqu’au 2 mars à la Galerie Lou Babazouk 2 (5 rue Benoit Bunico).
• Vous pouvez aussi profiter de la programmation du Théâtre de l’Alphabet qui propose des spectacles pour le jeune public. « Mamie Grimoire » revisite, aujourd’hui à 15h, les grands évènements de notre histoire, entre marionnettes, mime ou encore chansons (billets). À ne pas manquer également : Le bal des Sorcières ce jeudi à 10h. Un spectacle participatif pour les enfants, propulsés dans un univers imaginaire (billets).
• À moins que vous soyez plus intéressés par un atelier d’art postal au Musée d’Art Naïf samedi (réserver).