Quand l’écologisme provoque des catastrophes naturelles

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Plus de 55 000 ha (quatre fois la taille de Paris !) partis en fumée, 76 morts, plus de 1000 disparus, des quartiers entiers entièrement détruits, le bilan (encore provisoire) des incendies qui ravagent la Californie sont dramatiques. Les images qu’on peut voir sont impressionnantes, mais les commentaires des journalistes sur les causes de ce sinistre se ressemblent comme des documents copié-collés. Bien sûr, la sécheresse, l’étalement des villes, le manque de points d’eau font partie des causes. Sans oublier l’origine criminelle des feux (ce qui est d’ailleurs souvent le cas, en France aussi).

Néanmoins, une la cause principale des incendies est – délibérément ? – ignorée. Et pour cause. Elle est politiquement incorrecte : les réglementations écologiques en Californie facilitent les départs et la progression du feu. De quoi s’agit-il ? Environ 57 % des forêts appartiennent au gouvernement fédéral, le reste, c’est privé mais réglementé par l’Etat de Californie. Et il y a, aujourd’hui, plus de forêts qu’il y a 100 ans. Pourtant, entre 2010 et 2017, environ 130 millions d’arbres sont morts à cause de la sécheresse et, surtout, d’une épidémie générée par un parasite. Or, en invoquant la protection des espèces, les réglementations et les normes empêchent, voire interdisent dans certains cas, le déboisement, débroussaillage ainsi que la vente de bois mort. Et, comme c’est le cas aux Etats-Unis, ceux qui ne tiennent pas compte de ces réglementations peuvent le payer très cher… De plus, pour des raisons écologiques aussi, le Forest Service de Californie consacre 85 % de son budget à la protection des forêts et seulement 15 % à la lutte contre les incendies.

L’exemple californien montre qu’à trop vouloir privilégier l’écologie, on finit par tuer la nature.

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